Une source d’énergie vitale
Préserver l’harmonie et faire circuler l’énergie
On parle de l’ énergie des organes, de l’énergie des cinq éléments, de l’énergie du yin et du yang… Dans la pensée traditionnelle chinoise, tout est énergie.
Selon la philosophie yogique, au-delà de notre puissance physique, de nos cellules et de notre ressenti, il y a une énergie vitale qui soutient tout notre système, le « prana » en médecine* ayurvédique ou « Qi » en MTC.
Cette énergie circule à travers chaque cellule du corps grâce aux méridiens (en MTC) ou nadis (en médecine* indienne), des milliers de canaux invisibles, et agit comme un système d’irrigation interne, assurant un apport énergétique constant au corps et à l’esprit.
C’est ainsi que chaque organe, mais aussi notre âme, est alimenté et protégé.
Le Qi nutritif de l’air et des aliments s’associe aux autres fluides corporels pour procurer à chaque organe interne son énergie.
Lorsqu’on est en bonne santé*, le Qi circule harmonieusement par les méridiens ou nadis. Cette harmonie provient d’un équilibre entre les influences Yin et Yang.
Dès que la circulation du Qi est perturbé, bloqué ou entravé, l’équilibre Yin Yang est troublé, ce qui peut provoquer des maladies.
En médecine* chinoise, l’équilibre du Yin et du Yang est l’état naturel de la bonne santé*.
Le Qi est tantôt le souffle cosmique universel, tantôt l’énergie vitale de l’individu, tantôt l’émanation, la manifestation, l’impulsion d’un viscère, tantôt c’est l’air qu’on respire.
L’ énergie vitale
La bonne circulation de l’ énergie vitale apporte équilibre entre le corps et l’ esprit
Selon la MTC, notre santé* physique et mentale dépend de la bonne circulation de ce « souffle vital » dans notre corps.
Le Qi est partout. Dans les êtres vivants, dans les lois de la physique et de la nature, dans l’esprit des hommes. La nature du Qi est changeante.
Sa circulation dans le corps nous rend vivants. Ses mouvements dans l’univers régissent la rotation des planètes, le cycle des saisons et les marées, la météo.
Énergie à l’origine de toute vie, le Qi nous est donné en héritage par nos parents, c’est le Qi ancestral dont chacun reçoit une certaine quantité à la naissance.
Le Qi rentre également dans le corps par l’air et la nourriture : chaque être assimile l’énergie de la Terre avec la nourriture et l’énergie du Ciel avec l’air, il circule dans tout le corps.
Équilibrer et canaliser cette énergie est primordial : une énergie stagnante est néfaste, une énergie qui circule trop vite est excitante, une énergie qui circule trop lentement est fatigante.
La médecine* chinoise, l’acupuncture, le feng shui, le shiatsu japonais … toutes ces techniques ont en point commun d’appuyer leur théorie sur le concept du Qi.
Il fait le trait d’union entre le corps et l’esprit.
C’est par ce travail, inspiré de la théorie du yin et du yang, que la méditation peut favoriser l’énergie et permet de mieux la contrôler.
Un manque ou un trop plein d’énergie peut être contrôlé au moyen de quelques exercices. Des pratiques telle que le yoga, la méditation, le Do In ou la tai-chi garantissent le bon équilibre du Qi en nous. Elles apportent relaxation physique, détente mentale et harmonie.
Pour augmenter son énergie, il faut tout d’abord éliminer tous les facteurs qui la réduisent : il faut changer nos habitudes et nos attitudes, les émotions négatives, pour avoir une vision positive, quitter les endroits et situations dites « toxiques ».
Les chakras
Le peuple indien a développé sa propre théorie de l’énergie : les chakras (« roues » en sanskrit), qui sont nos centres énergétiques.
Ces points symboliques du corps représentent des nœuds d’énergie disposés le long de notre corps, ils sont à la base de la médecine* ayurvédique.
Les textes anciens parlent de 88 000 chakras répartis sur tout le corps. Mais ils en dénombrent sept majeurs, situés le long d’une ligne qui suit le trajet de la colonne vertébrale. Selon la tradition indienne, l’énergie circule d’un chakra à l’autre par des canaux invisibles.
Au passage de ces “roues”, le souffle vital se concentrerait en tourbillonnant dans le sens des aiguilles d’une montre, remontant du périnée au sommet de la tête.
L’énergie doit pouvoir passer librement dans les chakras, sans excès, sans manque ni stagnation. Or, un mal-être, une émotion aiguë, des problèmes anciens non résolus, une mauvaise hygiène de vie ou le stress pourraient les dérégler : les chakras se fermeraient, empêchant l’énergie de circuler.
Pour les hindous, ce déséquilibre favoriserait les maladies.
Équilibrer ses chakras contribuerait donc à prévenir ou à soigner ces dernières.
Faire circuler l’énergie et les émotions
Si le massage est utilisé pour soulager la douleur physique, on y a recours également pour soigner l’esprit.
C’est pour cette raison, que dans de nombreux pays du monde, tel que l’Inde, la maman masse son bébé dès la naissance et qu’ en famille le massage fait partie de rituels immuables.
Dans la tradition chinoise, les émotions sont considérées comme faisant partie intégrante des organes : la colère dans le foie, la tristesse dans les poumons, la joie dans le cœur, la réflexion (excessive) dans la rate et la peur dans les reins.
Les émotions sont bien des énergies et parfois très envahissantes.
En massant certaines parties du corps en relation avec les organes, par l’intermédiaire des voies de circulation appelées « méridiens » en Chine et « nadis » en Inde, on soigne l’esprit.
Quand le corps est détendu, l’esprit l’est également !